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    Internet menacé d'engorgement d'ici 2010 ?

    Estelle Dumout, publié le 21 novembre 2007

     

     

    Technologie - Opérateurs et équipementiers vont devoir investir massivement d'ici deux ans pour répondre à la demande exponentielle en matière de bande passante. A défaut, le réseau mondial risque de souffrir de forts ralentissements, estime la société d'études Nemertes.

     

    Le débit internet pourrait-il revenir  au temps -pas si lointain- du modem 56 kbps ? Selon ses conclusions d'un rapport de la Société d'études Américaine Nemertes. la demande croissante des utilisateurs pour des contenus vidéo, le téléchargement et l'échange de fichiers ou encore  la téléphonie par Internet, risque de dépasser largement la capacité des infrastructures du réseau mondial dès 2010.

     

    Nemertes souligne que les câbles, la fibre optique ou encore les ressources de commutation et de routage ne sont pas en cause. Il n'en va pas de même pour les infrastructures d'accès à internet : « La demande pour les services internet et sur IP augmente de façon exponentielle, tandis que les investissements dans les [infrastructures] d'accès ont une croissance linéaire », note Nemertes.

     

    Le rapport précise que les opérateurs et les équipementiers télécoms devraient investir au moins 137 milliards de dollars, pour réussir à augmenter suffisamment les capacités en bande passante. Ce qui représente environ le double des prévisions de dépenses de ces acteurs sur les deux ans à venir. Rien qu'aux États-Unis, 42 à 55 milliards de dollars seraient nécessaires.
     

    L'innovation technique et économique ralentie

    Pour parvenir à ses conclusions, la société s'est basée sur une méthode de calcul de la bande passante et de son utilisation dérivée de la loi de Moore, qui permet de déduire les performances des processeurs.

     

    À terme, les internautes ne doivent toutefois pas s'attendre à des coupures complètes de leur accès internet. En revanche, ils « rencontreront de plus en plus souvent des baisses de performances assez inexplicables », prévient Nemertes. Mais selon la société, une infrastructure inadéquate aura surtout pour conséquence de « ralentir le rythme de l'innovation technique et économique ». « Le prochain Google, YouTube ou Amazon risque de ne pas se développer non pas à cause d'un manque de demande, mais à cause d'une impossibilité à répondre à cette demande », prévient le rapport.


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    Artistes et consommateurs mettent la pression sur la mission Olivennes

    Estelle Dumout, publié le 14 novembre 2007

    Stratégie - Les premiers exigent une augmentation de leur part sur le prix de vente de la musique en ligne. Les seconds, via l’UFC-Que Choisir, réclament une régulation de l’industrie du disque par la création d’une autorité indépendante.

     

    Alors que la remise du rapport de la mission Olivennes est imminente, artistes et consommateurs font entendre leur voix. Ils publient leurs propositions pour le développement d'offres pérennes en ligne dans la musique et le cinéma. Histoire de remettre une dernière fois la pression sur les auteurs du rapport, qui ont entamé un ultime round de consultations.

     

    Première à dégainer, l'Alliance Public-Artistes (1), qui s'était illustrée au cours des débats sur la loi Dadvsi (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information), en soutenant le concept de licence globale. Avec une nouvelle revendication : que les artistes perçoivent une part plus grande sur le prix de vente de la musique dématérialisée.

     

    Actuellement, pour un morceau vendu 99 centimes sur les plates-formes payantes, un auteur touche 7 centimes et un interprète 4 centimes. Les musiciens, quant à eux, ne sont carrément pas rémunérés. Soit un total de 11 centimes pour les artistes, tandis que les maisons de disques se taillent la part du lion, en s'octroyant 85 centimes, voire plus.
     

    Indiquer aux acheteurs « la part créateur »

    « Si la mission Olivennes veut être crédible, il faut à tout prix qu'elle prenne en compte ce point », souligne Bruno Ory-Lavollée, le gérant de l'Adami. Une question d'autant plus importante que les internautes se font une idée fausse des sommes qui reviennent aux artistes lorsqu'ils achètent un titre. Selon un sondage réalisé par la société Stratégir (2) pour le compte de l'Alliance Public Artistes, 51 % des acheteurs pensent que les artistes perçoivent au moins 20 centimes sur une vente.

     

    Informés ensuite de la réalité, les trois quarts des internautes considèrent que la rémunération des artistes est insuffisante par rapport à celles des maisons de disques. Et 64 % d'entre eux se disent prêts à acheter davantage de musique en ligne, « si une part plus importante du prix était effectivement reversée » aux interprètes, aux musiciens et aux auteurs.

     

    De son côté, l'UFC-Que Choisir, également membre de l'Alliance, propose que soit indiquée plus clairement « la part créateur » lorsqu'un consommateur achète de la musique, en CD ou en ligne. En clair, l'étiquette mentionnant le prix devrait indiquer la part effectivement reversée aux artistes.

     

    Réaction  de Cochise_fr:

     

    Bonjour,


    Encore des bavardages pour rien.



    Le groupe Radiohead vient de faire la démonstration fracassante du bon sens et de ce qu'il convient de faire:



    Ils ont mis leur dernier album en ligne et chacun pouvait payer ce qu'il pouvait, ce qu'il voulait, en fonction de ses moyens et de l'intérêt qu'il porte à l'album ou au morceau considéré.



    Contrairement aux idées reçues que les consommateurs sont des abrutis et des voleurs, la moyenne des paiements a été de 8 dollars et la recette en cours dépasse les 10 millions de dollars. Et ceux qui ne pouvaient pas n'ont rien payé, mais en téléchargeant la musique et en la faisant entendre à d'autres, c'est aussi une excellente pub gratuite, donc cela compense un peu la gratuité de la musique, et cela met la musique à la portée de tous.



    Il serait grand temps que tous les artistes fassent de même pour se séparer des requins devenus inutiles qui les exploitent.



    Et l'on verra ainsi les artistes appréciés par le public au lieu de se voir matraquer de publicité pour des musiques minables fabriquées par et pour les médias.

     

    Réaction de Lardoise08 :

     

    Je me répète encore (c'est normal je deviens gâteux), cette info de 7cts et 4cts, ils en ont parlé aux JT des radios, TV et journaux. Mais toujours le silence sur la TAXE, punition collective, infligée à tous les consommateurs.

     


    Il faut dire que, le revenu de ces taxes va décroître puisqu'il y aura moins de produits achetés, donc il faut augmenter les autres sources de revenu, et bientôt, un téléchargement sera égal au prix du CD, sans le plastique et le papier.

     


    Et après tout, ces "artistes" se sont-ils posés la question simple "avons-nous vraiment du talent ?". A force d'avoir été remunéré par les taxes (la K7 audio et vidéo ça fait un sacré bout de temps), ils ont peut-être perdu l'imagination.


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  • Bonsoir à toutes et tous,

     

    Ce soir, j'ouvre avec cet article une nouvelle discussion qui comportera plusieurs épisodes. L'objet de cette discussion :  bousculer un peu quelques idées reçues ( c'est quelque chose d'habituel chez moi et dans plusieurs domaines ) qui circulent abondamment dans le monde de la MAO amateur et qui concernent les programmes multimedia musicaux utilisés pour créer nos musiques.

     

    Ce soir, mon propos sera général et portera sur le choix de ces logiciels en fonction des attentes qui peuvent être totalement différentes d'un artiste à un autre. Puis, au fil des semaines, je vous présenterai de façon la plus objective possible une large palette des logiciels les plus utilisés.

     

    Donc, avant toute chose, pour porter votre choix sur tel ou tel logiciel, définissez clairement ce que vous en attendez.

     

    Vous êtes musicien ou pas et vous désirez comme moi un logiciel convivial, avec une interface agréable, assez simple d'utilisation mais présentant des fonctions vous permettant de personnaliser ( et même de créer en partie ) votre musique, de concrétiser rapidement vos idées, vos inspirations. Dans ce cas, je conseille de vous diriger vers des logiciels comme ceux :

     

    - proposés par ARTURIA => Dance Studio, House Studio, Hip-Hop Studio ......

    - proposés par EJAY        => Dance EJAY     Rave EJAY    Groove EJAY  ( qui dans les versions récentes, offrent des fonctions dites avancées qui vous permettent de créer vos beats, des séquences musicales tel un sequencer, de travailler vos sons, la masterisation .... )

    - proposés par SONY creative software => ACID pro 

     

    LES LOGICIELS EJAY :

     

    Certains se demandent peut-être comment ça fonctionne en ce qui concerne les droits d’auteur.

    La license eJay est claire à se sujet, mais il faut bien suivre. Explications : Tous les samples sont libres de droits, ce qui vous permet de créer une chanson et ensuite d’en faire ce que vous voulez, et même de la vendre si ça vous chante. Ce qui veut dire que le morceau créé est lui aussi entièrement libre de droits, il n’y a pas pour ainsi dire de droit à la propriété intellectuelle (on peut reconnaître que vous êtes l’auteur d’un mix fait avec les logs eJay ). Par contre, les samples ne peuvent ni être distribués ni vendus par une autre personne que la société eJay (en clair, il est interdit de faire une sélection de samples, de les mettre sur un CD et de le donner ou le vendre), sauf bien entendu, les samples que vous aurez réalisés vous-même à l'aide des fonctions avancées ( ils sont votre propriété intellectuelle ).

     

    Des avis contradictoires concernant les logiciels EJAY :

     

    eJay Groove 3
    Mise en Oeuvre :  
    Tres facile a installer.
    Tres bon rapport qualite-prix
     
    Adéquation/Performance :  
    Avec Ejay on peut obtenir très facilement un groove que l’on aurait difficilement obtenu avec d’autres logiciels comme Cakewalk ou Cubase.
    C’est pour cela qu’ejay est un de mes instruments favoris dans l’élaboration de composition symphonique ou orientalistes (les violons).
     
    Avis Global :  
    Il est tres polyvalant !
    On peut tout faire et tres facilement pour un resultat plus pro qu avec Pro tool : la Dance zik, Hip Hop, Tekno et Rock

     

     

     


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