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    Selon le cabinet DisplaySearch, le segment des netbooks a enregistré une croissance de 160 % entre le second et le troisième trimestre. Au total, les ventes mondiales devraient atteindre 14 millions d'unités en 2008.

     

    Dans un marché des ordinateurs plutôt morose, le cabinet DisplaySearch confirme que le segment des Netbooks tire son épingle du jeu. Selon les conclusions d'un rapport sur les ventes de PC, citées par le site Taïwanais Diigitimes, on apprend que la croissance des livraisons de netbooks a été de 160 % entre le second et le troisième trimestre 2008.

     

    Sur ce trimestre, ce sont 5,6 millions de netbooks qui ont été vendus dans le monde. Globalement, DisplaySearch s'attend à ce que ce marché représente des ventes de l'ordre de 14 millions d'unités pour 2008 - contre moins d'un million en 2007.

     

    Acer en tête des ventes, Asus perd du terrain

     

    Principal gagnant de cet engouement, le taïwanais Acer, qui à travers ses trois marques phares (Acer, Gateway et Packard Bell) capte 38,8 % du marché sur l'année. À l'inverse, Asus, qui a largement contribué à développer ce marché avec son EeePC, perd du terrain et la tête de ce segment, avec 30,3 % de part de marché sur 2008.


    Suivent HP et MSI, tout deux avec un peu moins de 6 % de PDM, puis Dell, Medion et les machines OLPC (One Laptop per Child) avec plus ou moins 2,5 % de PDM.

     

    « A l'exception d'Apple, toutes les grandes marques du Top 10 (des vendeurs d'ordinateurs, NDLR) sont entrées sur ce marché du mini-PC, au départ pour répondre à la menace posée par Asus, mais aussi pour satisfaire la demande des consommateurs pour des produits d'entrée de gamme, fins et légers, qui offrent au moins une pincée de fonctions bureautiques basiques et permettent une plus grande mobilité » note John F Jacobs, analyste de DisplaySearch.

     

    Il ajoute que « la demande mondiale pour ces produits est appelée à croître rapidement dans les années à venir avec une demande provenant de sources variées, allant des "early adopters" aux clients particuliers ou entreprises recherchant un second ou un plus petit PC, en passant par la demande des particuliers sur les marchés émergents. Nous nous attendons a ce que le marché des mini-PC atteigne environ 16 % du marché des portables à l'horizon 2011 ».

     

     Rédaction de l'article : Vincent BIREBENT / ZDNet.fr


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    Certes, sur Facebook, vous avez 347 amis. Mais qui sont-ils ? Comment les avez-vous choisis ? Auraient-ils été vos amis hors réseaux sociaux ? Que leur mo«ntrez-vous de vous ? Une étude sociologique se rapportant au niveau d'exposition des internautes sur les supports du Web 2.0 (blogs, réseaux sociaux, sites de partage de vidéos, etc.) tente quelques réponses.

     

    Elle a été menée par la société de conseil faberNovel, Orange Labs et la Fondation pour l'Internet nouvelle génération (Fing). Les résultats présentés ce mardi 1er décembre au matin tranchent un peu avec les discours habituels sur l'exhibitionnisme et le manque de pudeur. Le Web 2.0, au contraire, prolonge la vie physique, on communique essentiellement avec ceux que l'on connaît déjà et on fait attention à ce que l'on dit et à ce que l'on montre.
     
     
    Réalisée en ligne selon un mode opératoire assez original, conçue comme un jeu et sans échantillon prédéfini, Sociogeek (c'est le nom de l'étude) se base tout de même sur les réponses de 11 000 personnes, âgées en moyenne de 28 ans. « En aucun cas, cette étude n'est orthodoxe et elle est à interpréter avec prudence », avertit Stéphane Distinguin, directeur de faberNovel (et lauréat du trophée 01net.pro 2008).
     
     
    On aimerait, par exemple, voir ce que l'étude donnerait sur une population de jeunes adolescents. Si elle n'est pas représentative des comportements de la population française sur le Web, cette étude donne quelques nettes tendances.
     
     
    Grosso modo, l'étude, qui se déroule en ligne, présente plusieurs séries de photos dans diverses catégories et demande à l'internaute de choisir celles qu'il publierait sur son profil. Elle soumet ensuite plusieurs critères et éléments de profil sur lesquels le testeur doit se prononcer. Assez nettement, il apparaît que les internautes rechignent à se montrer sous un jour négatif. Peu de photos « trash » (ivresse, blessures, hospitalisation, défauts physiques). Mais aussi peu de clichés où l'internaute est en colère, malade ou triste. « On cache la tristesse, c'est encore plus tabou que des photos d'enfants dénudés », note Dominique Cardon, sociologue à Orange Labs.
     

    La fracture sociale persiste

     

    L'exhibition sexuelle, ou simplement corporelle, n'est pas non plus très prisée. Les répondants sont aussi plus enclins à se montrer entre amis ou en couple qu'avec leur famille. Si exhibition il y a, elle est dans la faculté des internautes à se mettre en scène (déguisements, grimaces, cadrage fantaisiste des photos...), et on la trouve plus sur MySpace que sur Facebook. « On veut se montrer cool, festif, avec des amis », résume Dominique Cardon.
     
     
    Sans originalité, les internautes citent la photo comme le premier critère aidant à se faire un avis sur un profil membre d'un site communautaire. Le dernier étant le statut (sur Facebook ou sur les messageries instantanées, par exemple). Entre les deux, rien que du classique : goûts littéraires et cinématographiques, diplômes, profession, loisirs, etc. Pour faire simple, si vous êtes beau, cultivé et photographe de profession, vous allez vous faire plus d'amis sur Facebook qu'un consultant fan de tuning de voitures ou qu'une caissière de Monoprix.
     
     
    Plus étonnant, en revanche, l'étude n'établit aucune « corrélation entre la fréquence d'usage des réseaux sociaux et le niveau d'exposition de soi, ajoute Daniel Kaplan, délégué général de la Fing. Nous avions comme idée de départ que le Web 2.0 provoquait l'exposition. L'idée s'est révélée fausse. En revanche, il existe des stratégies de recherche de contacts qui poussent à s'exposer. »
     
     
    L'étude montre un autre phénomène, que l'on ne s'attendait peut-être pas à voir surgir là, la fracture sociale. Les comportements varient nettement selon le niveau d'études. « Moins vous êtes diplômé, plus vous acceptez les sollicitations et essayez d'attirer des "amis". Cela correspond à la constitution d'un capital social », estime Dominique Cardon. C'est peut-être cela l'enseignement principal de Sociogeek : Facebook ou pas, les vieux clivages ont la vie dure. Alors si vous voulez atteindre les 347 amis avec votre brevet des collèges, il va falloir ramer un peu...
     
     
    Rédaction de l'article :  Arnaud Devillard, 01net

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    Après l'échec de sa prise de contrôle de Yahoo!, Microsoft s'est trouvé une autre cible de choix. Il est sur le point de s'offrir  Powerset, un moteur de recherche dont certains prédisent qu'il pourrait faire de l'ombre à Google. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été dévoilés. Contrairement à l'invention de Serguey Brin et Larry Page, Powerset ne fonctionne pas par mots-clés, mais analyse le sens sémantique des phrases.

     

    « Nous savons qu'un tiers des recherches n'aboutissent pas dès la première requête et le premier clic. Les internautes trouvent habituellement l'information qu'ils désirent, mais cela demande souvent de multiples recherches, souligne sur le blog de Microsoft Satya Nadella, vice-président de Microsoft chargé de la recherche (Live Search) du portail MSN et des plates-formes de publicité.
     
     
    Les moteurs de recherche par mots-clés sont incapables de contextualiser les réponses selon le sens de la requête. « Ils ne comprennent pas que les mots "arbustes" et "arbres" sont un même concept. Et sont incapables de savoir si une page Web qui fait référence au mot "cancer" désigne une maladie ou un signe de l'horoscope », poursuit Satya Nadella. De même, ce type de moteur ne prend pas en compte les prépositions « de », « à », « pour », « sur », etc. (of, to, for, about, etc.), qui changent pourtant le sens d'une requête. Que l'internaute lance une recherche sur « livres pour enfants » (books for children) ou « livres sur les enfants » (books about children), Google et les autres ne retiennent que les mots-clés « livres » et « enfants ».
     
     
    Powerset, dont la technologie s'appuie sur des logiciels créés par le célèbre laboratoire de recherche de Xerox, le Parc (Palo Alto Research Center), et sur des applications internes, est différent. La version bêta du moteur ne fonctionne pas sur l'intégralité de la Toile, mais se limite pour l'heure à l'exploration de deux sources : l'encyclopédie collaborative Wikipedia (en langue anglaise) et sa base de données gratuite FreeBase.
     

    Il répond aux questions simples

     

    Les tests sont bluffants. Sur Powerset, les utilisateurs tapent les termes exacts de leur requête, voire posent des questions. En tapant en anglais « qui sont les fondateurs de Microsoft ? », Powerset renvoie deux photos de Bill Gates et de Paul Allen. En cliquant sur l'une d'elles, on accède directement à la biographie du personnage. De la même manière, en demandant le nom des films dirigés par le réalisateur Alan Parker, on obtient des vignettes de ses oeuvres cinématographiques.
     
     
    En réponse à une question, le moteur de recherche propose ce qu'il nomme en langage maison des « factz », des informations supplémentaires liées à la requête. En demandant « qui est Superman ? », on obtient comme pistes d'explorations « Lana, pouvoirs, vision ou Batman ». Une requête sur « Nicolas Sarkozy », et la biographie du président arrive en première position. Les pistes complémentaires de recherches « Carla Bruni », « avocat », « UMP », « gouvernement », « Dati » ou encore « Fillon » sont proposées.
     
     
    Arrivé sur la page de biographie présente sur Wikipedia, une fenêtre située à droite de l'écran met en exergue les faits les plus marquants qui pourraient intéresser le lecteur. S'il clique sur « Human Bomb », « les policiers sont entrés dans l'école » (en référence à la prise d'otage de Neuilly-sur-Seine), ou « Sarkozy soutient Balladur », le lecteur arrive directement sur la phrase qui a retenu son attention. Plus besoin de parcourir tout l'article. Lancée en 2006, la start-up californienne peinait à se développer par manque de moyens. Nul doute que son rachat par Microsoft va changer la donne et lui permettre d'indexer des sources supplémentaires.
     
     
    Hélène Puel, 01net., le 02/07/2008 à 18h05

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