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    J'ai décidé de vous proposer un article sur Manu CHAO, ce chanteur-musicien qui au fil des mois, connaît de plus en plus de succès ( nombreux passages sur les radios, participation à de nombreux festivals musicaux ... ). Sa musique très typique, ses textes amusants plaisent à un public sans cesse grandissant. J'espère que cet article va vous permettre de découvrir un peu plus cet artiste sympathique et son brillant parcours.

     

    Manu Chao naît le 21 Juin 1961 à Paris. Sa mère, Felisa, est originaire du Pays Basque Espagnol et son père, RAmon, originaire de Galice, est écrivain et journaliste à RFI Amérique latine; Ramón Chao a reçu une formation de pianiste classique. Ses parents avaient fui la dictature de Franco et s'étaient installés à Paris. Il a un frère de deux ans son cadet, Antoine. Peu après la naissance de Manu, la famille emménage dans la banlieue parisienne ( Boulogne-Billancourt puis Sèvres ).

     

    En 1971, le père Ramón initie ses fils au piano, instrument qu'ils abandonnent au profit de la guitare pour Manu et la batterie pour Antoine. Manu entre au conservatoire. Il passe la plupart de son temps avec son cousin "Santi" (Santiago Casariego) avec qui il partage les mêmes goûts musicaux : Chuck Berry, Little Richard, Otis Redding … Les parents de Manu écoutent eux des disques de musique latine rapportés d'Amérique Latine par le père de Ramon Chao. À 18 ans Manu Chao obtient le baccalauréat Français et s’oriente vers la musique.

     

    En 1976, avec Antoine à la trompette et Santi à la batterie, ils intègrent les Joint de culasse, groupe dont le répertoire est avant tout constitué de reprises de standards du rock'n'roll des années 50.

     

    Fortement influencé par la scène punk britannique (The Clash, etc.), mais également par Chuck Berry, Bob Marley ou encore Camaron de la Isla, Manu Chao forme en 1984 un groupe de rockabilly anglo-hispanique, les Hot Pants (nom tiré d’une chanson de James Brown), avec Santi à la batterie, qui sort une démo contenant « Mala Vida » et d'autres titres en 1984, ainsi que l'album "Loco Mosquito" chez le label All or nothing en 1986.

     

    En 1986, Manu, son frère Antoine (qui joue à cette époque avec les Chihuahua), et quelques uns de ses amis (dont François Hadji-Lazzaro, leader des Garçons boucher et de Pigalle, et Alain des Wampas) forment ensuite Los Carayos, groupe de rock alternatif. Il prend un temps le pseudonyme d'Oscar Tramor, titre d'une de ses chansons (inspirée de Busca Otro Amor d'Irma Serrano) racontant l'histoire d'un toréador alcoolique et malchanceux, sur l'album Persistent et signent des Carayos.

     

    Il participe aussi, de façon plus ou moins importante, dans d'autres groupes tels Joint de culasse (1 album de reprises Superboum Rock and Roll en 1982), Casse-pieds, Kingsnakes (en fait, les Hot Pants, accompagnés du guitariste Suisse Daniel Jeanrenaud, au Printemps de Bourges 1986).

     

    En 1987, les frères Chao et leur cousin, Santiago Casariego, forment la Mano Negra (du nom d’une organisation de guérilleros sud-américains trouvé dans une BD, qui elle-même tire son nom de l'organisation terroriste andalouse du XIXe siècle La Mano Negra). Le groupe sort une nouvelle version de « Mala Vida », qui devient un tube en France, suivie d'un premier album, « Patchanka », chez Boucherie Productions, suivi de plusieurs autres chez Virgin. La Mano Negra est devenu l'un des groupes français majeurs et a commencé à jouer en Amérique du sud avec l'aventure de la troupe d'artistes de rue Royal de Luxe.

     

    Depuis la séparation du groupe en 1994, Manu Chao a entrepris une carrière solo, avec notamment des tournées en Amérique du sud. Il chante en Espagnol, Français, Galicien, Portugais, Anglais, Arabe et en Wolof.


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    Souvenez-vous : en 1999, un énième groupe de rock anglaise sortait son 1er album, Parachutes. Même si ce disque comprenait quelques tubes majestueux (Don't Panic, Shiver, Yellow), rien ne laissait présager que Coldplay deviendrait en une poignée d'année -et grâce aux albums suivants (A Rush of Blood to the Head en 2002 et X&Y en 2005)- un groupe international majeur, à l'instar d'un U2 dans les années 80...

     

                                          

     

    La bande de Chris Martin revient en 2008 avec ce quatrième disque au titre énigmatique, Viva la Vida or Death And All His Friends. Des morceaux comme Lost!, Violet Hill ou 42 laissent entrevoir l'avenir proche du groupe londonien : des salles de concerts pleinesà craquer, une fois de plus.<br<
    "Ce disque a été alimenté par le désir de passer du noir et blanc à la couleur", dit Chris Martin, le chanteur de Coldplay. "Ou disons que nous avons décidé de laisser notre jardin pousser sans se soucier des herbes folles. Quelque part, on a lâché les chiens.". Tout un programme, vérifiable sur disque dès maintenant.
    </br<

     

                                         

     

    Dès le début de l’enregistrement de ce nouvel opus, le groupe a été rejoint par les légendaires Brian Eno et Markus Dravs, pour mettre la main à la patte.

    "Je souhaite d’abord qu’il soit digne de cette position qui est la nôtre", déclare Chris Martin. "Il est également indiscutable que nous sommes devenus un meilleur groupe au cours de ce processus. Quoi que les gens pensent du disque, on mettra le feu en concert. Et quelle que soit l’attention qu’on portera à son côté cérébral, l’album est avant tout là pour procurer du plaisir aux gens : 42 minutes de bonheur, dix chansons dont chacune sera la préférée de quelqu’un… je sais que nous avons réussi à atteindre cet objectif.".


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    A l'instar de leur lancinant titre "Reckoner", qui existe en plusieurs versions sur leur dernier album "In Rainbows", Jonny Greenwood estime que le travail de Radiohead est en fait un "bon boeuf de percussions".

     

    Alors que le groupe enregistre actuellement dans un studio de la campagne anglaise, le groupe tâtonne, à la recherche de nouveaux sons, ainsi qu'il le fait depuis qu'ils travaillent ensemble, c'est-à-dire depuis l'école primaire, précise le bassiste Colin Greenwood.

     

    "Et je suis content que le succès ne nous ait pas du tout changés", blague Jonny Greenwood, qui préférerait pourtant laisser les percussions au batteur Phil Selway ou au guitariste Thom Yorke.

     

    Le groupe est en effet en perpétuelle recherche, tant acoustique que vocale, comme s'il cherchait à exorciser quelque démon. Aussitôt après la publication à l'automne dernier de "In Rainbows", dont le prix était laissé à l'appréciation de l'acheteur internaute, Radiohead s'est remis au travail en tentant encore d'innover.

     

    Ils ont surpris leurs fans avec des webcats intimistes, ont offert un titre, "Nude", sans aucun arrangement afin que chacun puisse le "mixer" selon son goût, ou ont donné un concert-surprise qui a eu un tel succès que la police a été obligée d'intervenir.

     

    Ne faisant rien comme les autres, Radiohead a aussi publié en janvier dernier un EP, "Jigsaw Falling into Place", contenant seulement trois extraits de "In Rainbows", accompagné d'un vinyle à deux faces et d'un titre téléchargeable. Leur 7e album, dont certains morceaux sont quasi R&B comme la ballade "House of Cards" ou le langoureux "Nude", reflète leur quête perpétuelle de liberté.

     

    En attendant, le groupe poursuit sa tournée mondiale et sera présent le 6 juin au Main Square Festival d'Arras (Pas-de-Calais), à Paris-Bercy les 9 et 10 juin, et le 26 août au festival Rock-en-Seine.

     


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    Nine Inch Nails gratuit et en Creative Commons

     

    Le groupe de Trent Reznor propose encore un album à télécharger sur son site. Cette fois, il est offert aux internautes, qui sont autorisés à se l'échanger et à remixer les titres.
     
     
    Arnaud Devillard, 01net., le 19/05/2008 à 10h00
     
     
     
    Il semble que pour Nine Inch Nails, se distribuer en ligne sans maison de disques soit devenu synonyme de productivisme. Deux mois après la publication sur Internet des 36 pistes de son premier album débarrassé de tout lien avec une major, Ghosts I-IV, le groupe de Trent Reznor remet ça avec The Slip. Ce nouvel album est paru le 5 mai dernier et, comme le précédent, est téléchargeable sur un site dédié, theslip.nin.com. On y a accès à dix titres, en divers formats : MP3, FLAC (free lossless audio codec), M4A Lossless, 24/96 Wave. Comme pour Ghosts I-IV, Nine Inch Nails prévoit quand même pour le mois de juillet une publication en CD et vinyle.
     
     
    En revanche, si Ghosts I-IV était payant (avec neuf titres sur 36 téléchargeables gratuitement), The Slip est lui entièrement gratuit ! L'internaute ne télécharge pas directement les titres, il lui faut d'abord donner son adresse électronique. Un lien vers la page de téléchargement et un code seront ensuite envoyés dans un e-mail par l'équipe de NIN. Une fois sur la page de téléchargement, l'internaute rentre le code et accède enfin à une série de liens permettant de charger l'album en choisissant parmi cinq formats. Chacun des titres arrive sur l'ordinateur de l'internaute avec un fichier PDF contenant crédits et graphisme.
     

    Pour remercier les fans

     

    Autre nouveauté par rapport aux initiatives précédentes du groupe, l'album est en Creative Commons, ces licences qui s'inspirent du logiciel libre. L'utilisateur doit ainsi se conformer à certaines règles. En l'occurrence, NIN autorise l'échange et la libre circulation à l'identique de ses fichiers et interdit une exploitation commerciale. Les fans sont tout de même autorisés à faire des remixes ( dûment identifiés comme tel ). En fait, c'est déjà possible avec d'autres albums du groupe puisque que Nine Inch Nails a repris à son ancienne maison de disques, Universal Music, les droits sur ses masters. Il peut donc en faire ce qu'il veut sans demander l'autorisation au label. Son dernier disque pour Universal était d'ailleurs une compilation de remixes des morceaux de l'album " Year zero " réalisés par d'autres.
     
     
    Sur son site Internet, le groupe présente cette opération « album gratuit » comme un remerciement à ses fans. Il faut dire que le premier bilan tiré de la mise en vente sur Internet de l'album précédent a été plutôt satisfaisant : après une semaine, Nine Inch Nails annonçait 700 000 téléchargements et commandes ( le disque était disponible en divers formats CD également ) et un gain de 1,6 million de dollars. Contrairement à Radiohead, qui n'a pas communiqué officiellement de chiffres sur la mise à disposition en ligne de In Rainbows ( pour lequel les internautes payaient ce qu'ils voulaient, y compris rien du tout ) et n'envisage pas de systématiser le procédé, NIN semble résolument parti pour continuer sa carrière commerciale sur Internet. Mais dans ces conditions, sans soutien marketing de l'industrie, sans promotion autre que celle qu'il pourra se faire lui-même, le groupe a tout intérêt à créer régulièrement sa propre actualité. Comme publier un album gratuitement.
     
    Commentaire Michael GREYX : et un groupe de plus qui opte pour la diffusion de sa création en dehors du circuit commercial traditionnel. Si ce mouvement continue à se développer, ce sont les dirigeants des maisons de disques qui vont finir par trembler car, ils bâtissent leur fortune grâce à l'intellect des artistes.
     
    Alors certes, ils clament qu'ils apportent leur soutien médiatique et logistique aux artistes, leur permettant ainsi le succès. Mais en règle générale, ne sont-ils pas un peu " gourmands " quant à la part qu'ils s'allouent sur les bénéfices générés ?
     
    Je pense qu'avec de l'imagination, un travail supplémentaire et Internet, les artistes ont de plus en plus les moyens de s'autoproduire et c'est une excellente chose.  

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    - Jeudi 21 Février 2008 -

     

    Arctic Monkeys, Take That et les Foo Fighters ont respectivement reçu deux trophées mercredi soir à Londres lors de la cérémonie de remise des Brit Awards qui a permis à Amy Winehouse et Paul McCartney de mettre leurs soucis de côté.

     

    Les quatre garçons d'Arctic Monkeys ont été sacrés groupe britannique de l'année et se sont vu attribuer le trophée récompensant l'album britannique de l'année pour "Favourite Worst Nightmare".

     

    Take That a quant à lui reçu les prix du single de l'année pour "Shine" et de la meilleure performance live. Le groupe -qui s'était séparé en 1996 avant de se reformer une décennie plus tard sans Robbie Williams- a plaisanté sur les années qui passent.

     

    Les Américains des Foo Fighters ont aussi eux été distingués à deux reprises dans les catégories groupe international et album international de l'année pour "Echoes Silence Patience & Grace".

     

    A côté de ces doubles vainqueurs, Mark Ronson - qui a travaillé avec Amy Winehouse, Christina Aguilera et Jay-Z - a été sacré meilleur artiste masculin britannique. "Je ne me suis jamais senti aussi britannique et aussi masculin de toute ma vie", a lancé l'artiste qui partage sa vie entre New York et Londres.

     

    Chez les femmes, le trophée équivalent est allé à Kate Nash.

     

    Au chapitre international, Kanye West et Kylie Minogue ont été élus artistes masculin et féminin de l'année, au cours de la soirée durant laquelle Amy Winehouse -auréolée de ses cinq récents Grammy Awards- a reçu un accueil enthousiaste et a appelé l'assistance à "faire du bruit pour (son) Blake".

     

    Blake Fielder-Civil, l'époux de la chanteuse -qui a interprété mercredi "Valerie" avec Mark Ronson et "Love is a Losing Game"- est actuellement en détention provisoire dans l'attente d'un procès pour voies de fait et fausses déclarations à la police.

     

    Outre Amy Winehouse, l'ex-Beatle Paul McCartney a pu provisoirement oublier ses soucis liés à sa procédure de divorce avec Heather Mills, en offrant en fin de soirée des extraits de plusieurs tubes, dont "Hey Jude" et "Live and Let Die" -chanson coécrite avec sa première épouse Linda, décédée en 1998. Il a reçu un trophée pour l'ensemble de sa carrière. "Je pense simplement que la musique britannique est la meilleure", a estimé l'ancien Fab Four.


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