•  

     
     
    Je ne sais pas si ma musique a eu la vertu de vous faire bouger mais en tout cas, elle a eu la vertu d'inspirer à mon amie HEIDI, un texte sympa, très circonstanciel, qui vous permettra j'en suis sûr, de mettre des images sur mes notes. Je vous laisse le découvrir .....
     
    Bustier compact,
    Poitrine saillante,
    Shorty à paillettes
    Silhouette charnelle et sensuelle,
    Elle danse.


    Puissance et
    Chaleur des halogènes,
    Fumées épaisses et multicolores,
    Son corps est en transe.


    L’exaltation envahit son corps
    Perlent les gouttes sur sa plastique
    Sculpturale
    À réveiller un mort.


    Da Musik,
    Da Musik,
    Résonnent les sons
    magnétiques
    Atmosphère psychédélique,
    Elle danse.


    Glissent ses mains
    Sur son corps mutin,
    Mégamix
    Autour d’elle
    S’excitent les hommes
    Qui s’agglutinent autour d’elle.


    Reine de la dance floor
    Elle danse,
    Ses sens en ébullition
    Balance ses formes
    Aphrodisiaques,
    Jusqu’à la fin de la nuit.
     
    "Da musik" Music - Michael de Vaux / texte - Heidi Copyright Mars 2012
     
     
     
     
    DA MUSIK - Michael de VAUX

    6 commentaires
  • Il y a plusieurs jours, j'ai publié sur Music Crossroad, une musique intitulée " HEIDI'S GREEN EYES " , inspirée des jolis yeux couleur océan de mon amie Heidi.  A qui d'autre pouvais-je dédier cette musique, qu'à la propriétaire de ces jolis yeux ?  En retour, Heidi a écrit un poème inspirée de ma musique.  Qui d'autre qu'elle pouvait avoir les mots qu'il faut pour traduire le thème que j'avais développé dans ma musique ?  Je vous laisse découvrir ces mots ....  Bien amicalement,

    Michael de VAUX

     

    Graphisme réalisé par HEIDI

     

    LES YEUX VERTS D'HEIDI

    Vie étrange,
    Monde insolite
    Où flottent des âmes baroques
    De son passé,
    Son corps marqué,
    Douleur indélébile,
    Elle rêve.

    Rêves oniriques,
    Monde sans abomination,
    Ses yeux verts,
    Couleur espérance,
    Miroir du passé,
    Elle s’évertue à oublier.

    Des voix psychédéliques,
    Hurlent dans le noir,
    Des voix apaisantes
    Dégagent ses cieux nébuleux.
    Mélange antinomique,
    Proche de l’enfer,
    Proche du paradis.

    Ses yeux couleur de l’océan,
    Son cœur d’enfant,
    Son sourire câlin,
    Ses moments de délire,

    Folies passagères,
    Elle se débat,
    Avec force et ténacité,
    Elle se débat,
    Contre ses démons belliqueux,
    Elle rêve d’un monde utopique,
    Où l’arc-en-ciel du bonheur,
    Est éternel.

     

    Texte d'Heidi Copyright Mars 2012

    Lien vers le blog de HEIDI


    5 commentaires
  •  

     
    Graphisme réalisé par HEIDI

     

    Bonsoir,

    Nous avons tous remarqué qu'à son écoute, la musique déclenche en nous des images, des pensées, qu'elle exacerbe nos sentiments, qu'elle nous parle, qu'elle nous raconte une histoire. Cette histoire, nous l'imaginons en fonction de notre potentiel émotif, culturel, ethnique .....  Aussi, une musique peut-être ressentie de mille et une façon.

    Une preuve flagrante :  bien qu'ayant composé l'une de mes musiques suite à une fréquentation soutenue des hôpitaux pendant de longs mois durant l'année 2006, d'où son titre " Visit to an hospital ", mon amie HEIDI dans l'un de ses commentaires, m'a dit tout de go, qu'à l'écoute de ma musique, elle ne se sentait pas dans les couloirs d'un hôpital mais dans un endroit très différent. Je lui ai alors demandé où elle pensait être.  Plutôt que de me répondre par message, elle a préféré laisser libre cours à sa pensée dans l'écriture d'un texte que je vous laisse découvrir.

    Ce texte m'a offert une toute autre vision de ma musique et m'a paru très plausible ( parfaitement synchrone par rapport à l'articulation du morceau ), à tel point que si j'avais fait plus tôt la connaissande d'HEIDI et lu son texte, j'aurais très bien pu intituler ce morceau " Urban breakdown " ou quelque chose de ce genre.

     

    Cauchemar psychomoteur

    Heure d’affluence,
    pourquoi courent-ils tous?
    Nuages de Co2,
    brume anesthésiante.

    Foule en folie,
    pas cadencés,
    dérive des sens,
    monde étrange,
    pourquoi courent-ils tous?

    Ma tête tourne,
    mon coeur s’emballe,
    j’ai peur,
    un homme me bouscule,
    ma tête tourne,
    les murs de béton s’écroulent sur moi
    comme des châteaux de cartes,
    j’ai mal,
    pourquoi courent-ils tous?

    Mes yeux se ferment,
    une voix étrange me parle,
    tout devient sourd,
    tout s’assombrit,
    l’inconscience me gagne
    étendue sur le sol,
    j’agonise.

    Ils courent tous,
    pas cadencés,
    personne ne me voit,
    ils courent,
    aveugles et sourds,
    folie d’affluence,
    monde de décadence,
    ère étrange.

     

    Texte d'Heidi Copyright Janvier 2012

    Lien pour écouter ma musique, source d'inspiration de ce texte

    Lien vers le blog de HEIDI


    6 commentaires
  •  

    Constatant lui-même, l'ampleur du désastre

    Et cédant à un instant de panique, de lucidité

    Il implore longuement les astres

    Leur demandant qu'ils ôtent la Princesse de ses pensées


    Quelques jours durant, son profond trouble semble s'apaiser

    Quand soudain, le joli visage de Sheherazade lui réapparaît

    Il lutte, tente de résister mais, en vain

    Il prie la divinité de l'amour en joignant ses mains


    Comme la première fois, elle vient

    Lui rappelle les termes du contrat

    Et François-Michael, une nouvelle fois

    De celle qu'il désire, se retrouve dans les bras


    Cette deuxième fois, l'étreinte est moins fougueuse

    Mais Ô combien tendre et langoureuse

    Soudain, surprenant chez Sheherazade, un regard un peu trop compatissant

    Très vite se ressaisissant, il déclenche le processus dans sa cellule le rapatriant


    Cette fois-ci, bien que plus prudent

    Dans le temps, il vient encore d'avancer de quinze ans

    Vieilli et affaibli, il ne tarde pas à rendre l'âme

    Il est mort pour l'amour fou qu'il vouait à sa belle dame


    De par une fulgurante ascension, il est amené

    Non pas, devant sa bien aimée, dans le palais des mille et une nuits

    Mais, en présence de Saint Pierre, gardien du Paradis

    Oui Saint Pierre, de qui il va apprendre la triste vérité


    La triste vérité est que la divinité de l'amour

    Qu'il avait par deux fois imploré

    Etait en fait matérialiste et intéressée

    Moyennant de somptueux émoluments

    Le marché qu'elle concluait avec le Prince charmant

    Pouvait parfois être plus clément


    Ainsi, avec le fils d'un riche marchand Italien

    Et celui d'un influent seigneur Byzantin

    Dont les pères avaient promis entretien et construction

    De temples consacrés à sa vénération

    Elle avait accepté de très favorablement aménager

    La clause qui, à la vie de François-Michel, avait tant coûté

    Ramenant l'équivalence à une minute pour une journée


    François-Michel, stupéfait et courroucé

    D'avoir été si cruellement abusé

    Se sent submergé par une incommensurable rancoeur

    Et pour la deuxième fois, meurt.

     

    Michael GREYX

     

    Tous droits du propriétaire de l'oeuvre réservés. Vous pouvez consulter ce texte sur Le Carrefour des Mix ou bien encore le télécharger pour un usage personnel. Sauf autorisation de son auteur, la duplication, l'utilisation ou la diffusion de ce texte à des fins commerciales sont interdites.




    6 commentaires
  •  

     

    N'hésitant pas un seul instant

    François-Michel signe le contrat

    A l'aide d'une plume, et son sang


    A peine a-t-il signé, qu'il se sent transporté

    Dans un lieu où il va enfin rencontrer

    Sa Princesse, sa bien-aimée


    Une fois le vertige passé, il entr'ouvre les yeux

    Sheherazade est là devant lui

    Parée de ses plus beaux atours

    Dans une immense chambre à demi ouverte sur les cieux

    Et un impressionnant silence autour


    Le regardant très doucement,

    L'un après l'autre

    Elle enlève lentement et élégamment

    Tous ses vêtements


    Surmontant le tumulte qui est en lui

    Dans ses bras il la prend et

    L'embrasse passionnément

    Perdant toute notion du temps


    Au petit matin, il s'éveille

    Sheherazade, encore endormie, est blottie dans ses bras

    Alors, il l'embrasse une dernière fois

    Et pour le voyage retour

    Claque dans ses doigts


    Passé la sensation de tourbillon

    Le voilà de retour, parmi ses compagons d'armes

    Eux aussi, en prison

    Ils le regardent, inquiets, surpris

    D'au moins 30 ans, il a vieilli

     

     

    ( 3ème partie et fin les jours prochains )

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique