• BABYSHAMBLES

     

     

                                                

     

    Les BABYSHAMBLES vont-ils passer du satut de combo rock à l'avenir improbable à celui de groupe majeur de l'histoire musicale Britannique ?  Aujourd'hui, à vrai dire, nul ne peut décemment le prédire mais leur album, Shotter's Nation, prête plutôt à l'optimisme.

     

    C'est dans les pages des tabloïds Anglais et de la presse people Française que l'on trouvait le plus souvent Pete Doherty, ces dernières années. Tout le monde, ou presque, est au courant des frasquesde l'ex-Libertines, de ses arrestations pour possession et usage de stupéfiants, de ses passages devant les tribunaux et derrière les barreaux, de ses multiples tentatives de désintoxication, de son histoire d'amour houleuse avec le top model Kate Moss, dont on ne sait pas si elle a été entraînée dans la chute de son trublion d'amoureux comme certains le prétendent, ou si elle avait déjà un terrain favorable à ces addictions. Tout le monde, ou presque, est au courant des nombreux concerts que Pete Doherty a annulés ou sabotés à la dernière minute, de ses apparitions surprises sur les scènes Londoniennes aussi. Mais il semble que Pete Doherty fasse en sorte de quitter cette presse pour occuper dorénavant les pages des magazines musicaux : en effet, après Down in Albion, sorti en Novembre 2005, les BABYSHAMBLES ont composé de quoi faire un disque, Shotter's Nation, qui est sorti au cours de l'automne 2007. C'est leur deuxième album depuis leur formation en 2003 : leurs débuts ont été chaotiques, toutes leurs sessions de travail étant régulièrement entrecoupées de longues périodes d'inactivité forcée, dûes aux tribulations judiciaires de leur leader.

     

    En 2004, Doherty s'était piqué de réintégrer les Libertines, ce qui avait mis les BABYSHAMBLES entre parenthèses : mais c'est son exclusion du groupe qu'il avait formé avec Carl Barât qu'il avait alors récoltée. Les BABYSHAMBLES étaient donc repartis en tournée à l'automne 2004, recevant un accueil plutôt favorable de la part du public comme de la critique. Leur second single " Kilamanjaro " avait été un grand succès, jusqu'à l'excès de trop de Doherty, qui avait conduit à la démission de la batteuse Gemma Clarke. Début 2005, les bonnes vente du single " Fuck forever " ont remis du beaume au coeur au groupe, annonçant une belle carrière pour le LP Down in Albion. Mais les mauvais démons de Pete Doherty sont revenus assombrir le tableau au début de l'année 2006, et ils ont été " salués " par le Naomi Award du " pire concert de l'année " tout en étant par ailleurs gratifiés de récompenses moins ironiques, notamment des NME Awards. Un changement de maison de disques a alors été fait, Parlophone prenant le risque, à l'été 2006, de signer à l'essai le groupe à l'avenir le plus improbable du moment.

     

    Six mois plus tard, cet essai fut transformé avec le " Blinding EP " et Parlophone renouvela le contrat . Le résultat est le second LP des BABYSHAMBLES, " Shotter's Nation " d'ores et déjà considéré comme l'acte de renaissance d'un groupe qu'on avait tôt fait de déclarer " mort-né". On y retrouve le talent de Doherty pour l'écriture de mélodies efficaces et recherchées, avec tout de même une réserve : l'ensemble peut parfois sembler bancal, laissant planer quelques doutes sur l'équilibre artistique que Pete Doherty parviendra à retrouver.

     

    Source de l'article : revue ROCK TOUCH, selon la formule consacrée : en vente chez votre marchand de journaux

     

    Pour vous rendre sur le site des BABYSHAMBLES   

     


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