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    Interview avec DJ Zayane Freeman


    Propos recueillis par Mohammed SLIMANI (azeus) & Hajar OUIFAK (hajaro)

     

    H : Vous êtes DJ Zayan, Marocain, donc vous êtes casaoui ?

     

    DJ : Ben oui, je suis DJ Zayan Freeman, de Casablanca, ... Tous les DJ qui sont passés là sont de Casa aussi, et il y a d’autres personnes sur la deuxième scène, ils sont aussi de Casablanca... euh ! On est un peu un collectif dispersé, c’est-à-dire chacun a un mixe dans son coté.

     

    H : Quel est votre type de musique, vos inspirations, ... est ce que c’est de la transe ce que vous faites ?

     

    DJ : Non, d’abord ce n’est pas de la transe, ...(rire), c’est de l’electro, soft base, marocain, c’est à dire un peu berbère, je mélange des voix berbères eh... toute une atmosphère berbère, et même quant je m’excite et vous entendez des sons forts (ba, ba, ba) c’est inspiré surtout de la même tension et la même énergie, des ahwach, ... Non, non justement pas que du marocain, vous trouverez des rythmes différents c’est un mélange de musique anglaise, africaine ...

     

    H : Quelle est votre sensation de jouer devant toute cette foule ?

     

    DJ : Ecoutez c’est la 3e fois, et c’est toujours aussi bien, c’est un super public

     

    H : Et par rapport aux années précédentes ?

     

    DJ : Cette année le son est beaucoup plus terrible ! Sinon la scène était là, c’est super beau, et... le travail ça évolue de plus en plus.

     

    H : Vous savez qu’il y avait un tremplin cette après midi, y avez-vous assisté ?

     

    DJ : J’ai assisté au tremplin de hip hop et j’ai assisté un tout petit peu à la musique électronique parce que je n’avais pas assez de temps...

     

    H : Et qu’en pensez-vous ?

     

    DJ : ah ! Ils sont super ! Je voulais dire à ces jeunes que nous, euh ! ... Nous avons commencé en 1999, avec une association de diffusion de la cyberculture de la musique electro ici au Maroc. On a démarré, justement avec des petites « TEUF » (fête), peu bien organisées avec un bon esprit et tout ça. Mais à l’époque, il n’y avait pas assez de public. Mais là je vois ça se mélange, et justement le public marocain s’ouvre de plus en plus à ce genre de musique et ça c’est plus intéressant, et c’est ce qui est sympa dans la musique electro. C’est simple, il suffit juste d’avoir deux platines et une superbe oreille pour savoir mélanger les sons, et puis vous pouvez délirer inventer, créer...

     

    H : Vous savez qu’il s’organise maintenant et même au Maroc, des REV PARTY qui regroupe plusieurs DJ du monde entier, y avez-vous participé ?

     

    DJ : Non. En fait moi ma musique c’est un peu plus urbaine, c’est l’ambiance des taxis, des taxis blancs, des bus, enfin « ambiance Casablanca ». Mais aussi, de temps en temps, je sors de cette tension et je me projette sur la montagne, chez les berbères, dans les forêts, et c’est ce que je mélange mais le plus dominant c’est la tension...

     

    H : Un petit mot pour ces jeunes talents qui prétendent faire de la musique electro ?

     

    DJ : Je leur dis : Les gars, il faut que vous montiez vos trucs, créez votre site et balancez votre musique. Le web c’est un truc super pour se faire connaître et pour délirer encore plus... Que des « TEUF » (rire) ?

     

    H : On vous remercie de ces informations et on vous souhaite une bonne continuation, et que vous continuez à nous faire bouger.

     

    DJ : Merci à vous.

     

    Source de cet article :  Site Jeunes du Maroc


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     STARMONSTER

     

     

       ARTISTE  ==>  OMEN'S FREE    Commentaire : Les vocaux sont super bien travaillés,un côté off donne toute la chaleur !!
    la rythmique est super bien ficelé stricte,un bon groove,les hit hat jetés comme çà aux feuilles, ça swingue bien.
    La basse est super chouette. C'est une musique qui a parfaitement  sa place    sur un dancefloor d'after.

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    Véritable association à destination des dancefloors, SHAMEBOY regroupe Jimmy Dewit (DJ Bobby Ewing de Discobar Galaxie) et Luuk Cox (le batteur du live band de Buscemi). Leur premier album 'Hi, Lo And In Between' comprenait une collection de titres dance et électro à vous donner des fourmis dans les jambes, parmi lesquels les singles 'Rechoque', 'Strobot' et'Wired For Sound' sortaient particulièrement du lot. Après une longue et formidable série de concerts dans les plus grands festivals, Shameboy s'est vu nominé pour les TMF Awards dans les catégories Best Newcomer et Best Dance. Le nouvel album de Shameboy est attendu dans les bacs pour début avril et sera précédé par un premier single en février.

     

    Autres styles :

     

    D’origine montoise, le groupe est composé de douze musiciens voulant partager un projet commun autour de 2 passions : la Musique et la Vie. Musicalement, bien qu’il se retrouve avant tout dans le reggae, EXTINGUISH est au carrefour de plusieurs courants musicaux. Il évolue sur les scènes rock et reggae belges et agrandit petit à petit son terrain de chasse. On a pu les découvrir notamment lors de l’édition 2004 du Festival de Dour.

     

    Créé en 1997 par deux amis d’enfance, RIONSNOIR ambitionne de devenir un groupe majeur de la scène musicale belge. Le groupe se plonge dans différents univers musicaux, devenant éclectique et naviguant aisément entre les sonorités ragga, reggae, funk ou encore rock. RIONSNOIR, c’est aussi une expérience et une réputation scénique qui en font sa notoriété : Fêtes de la Musique, Coup de cœur du Concours « Musique à la Française » 2003, Festival de Dour…


     


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    Pékin offre une scène musicale intéressante dont la musique électronique. A 24 ans, Wang Liang, alias DJ Wordy, a déjà remporté trois fois le championnat DMC (DJ Mixing Championship) de Chine. Originaire du Shaanxi, dans le nord de la Chine, cet autodidacte joue depuis 4 ans et demi en professionnel. Il nous raconte un peu ce qu’il pense de son métier et de la scène musicale à Pékin.



    Dj WordyComment êtes-vous devenu DJ ? Que représente ce métier pour vous ?
    J’ai commencé par jouer de la guitare pendant plusieurs années. Puis je me suis tourné vers les platines et c’est comme ça que je suis devenu DJ. Pour moi être DJ, c’est un peu comme être soliste d’un groupe. Je dirige tout : les percussions, les mélodies, le chant. Cela me permet aussi de jouer de tous les styles de musique. Il faut être très versatile, un peu comme un chef d’orchestre, qui ne joue d’aucun instrument en particulier mais qui se doit de les connaître un peu tous.



    Comment organisez-vous votre temps? Vous avez un autre métier ou vous ne vous consacrez qu’à celui de DJ ?
    Je ne fais que cela, du matin au soir. J’écoute des disques, je les repasse, je scratche. C’est une véritable passion. En dehors des repas et autres besoins, je me concentre uniquement sur ma musique. Aujourd’hui, je peux en vivre correctement. Tout le temps consacré à mon métier m’a permis aussi de devenir champion de Chine pour la troisième année consécutive.



    Justement, pourriez-vous nous dire en quoi consiste le championnat DMC ?
    Le championnat DMC est un concours international annuel ouvert aux amateurs et aux professionnels. La finale se déroule en automne. Ce championnat regroupe des représentants de plus de 24 pays du monde. C’est un peu comme les Jeux Olympiques pour les DJs. Je viens juste de participer à la finale qui s’est déroulée à Londres.



    Et vous vous êtes bien classé lors de ce championnat ?
    Pas mal. J’ai fini entre la 12e et la 15e place. Mon but est de faire partie du top 10 la prochaine fois. Je suis sûr que je peux y arriver ! Le problème c’est que c’est plus difficile pour nous les Chinois. Il n’existe pas vraiment de culture, d’histoire et d’organisation pour les DJs en Chine. L’intérêt pour cette musique est assez nouveau. Nous n’avons donc ni les structures ni les réseaux pour nous développer, comme en Europe ou en Amérique. Mais je suis sûr que ça viendra.

     

    Vous avez voyagé. Donc pour vous, quelles sont les différences entre la Chine et l’Europe dans le domaine des DJs ?
    Je ne peux pas entrer dans les détails : je n’ai pas passé assez de temps là-bas. Par exemple, je suis allé en France mais je n’y suis resté que 4 jours. C’est trop court. Mais je crois que la grande différence c’est que les Européens ont une bonne culture de la musique électronique. Donc elle attire les Dj Wordyfoules, les gens qui connaissent et qui apprécient ce que jouent les DJs.

     

    Les Européens veulent danser sur de la bonne musique et découvrir de nouveaux sons. Ici, c’est différent. Si je joue seulement devant une foule de Chinois, personne ne dansera. Il faut au moins quelques Occidentaux pour les entraîner. Et là, on peut avoir une vraie bonne soirée. Je crois que c’est une question d’habitude. Dans quelques années, plus de Chinois apprécieront ce genre de musique. Ils voudront danser et seront plus exigeants. A ce moment-là, les DJs -comme moi- pourront vraiment s’éclater.

     







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       block8   consoles   DJ wordy2   DJ wordy1   DJ wordy3   DJ wordy4   DJ wordy   scratch   sur la piste

     

    Mais il existe quand même des endroits où ça bouge un peu à Pékin, non ? Où peut-on vous entendre jouer ?

     

    Bien sûr! Il y a le White Rabbit et le Yugongyishan. Certaines soirées au Mix et au Vics sont aussi très bonnes, surtout pour le remix de musique pop. Je viens de commencer à jouer au Block 8, c’est aussi un bon endroit pour passer une bonne soirée. Ensuite, tout dépend des soirées organisées. Il faut s’informer un peu en arrivant à Pékin, en feuilletant les magazines en anglais comme That’s Beijing ou Time Out, ou en regardant les prospectus disposés dans les bars et les cafés.


    Où écouter de la musique électronique à Pékin ?

     

    White Rabbit:
    Ouvert tous les jours de 21h jusqu’à tard dans la nuit. C2 Haoyun Jie (Lucky Street), N°29 Zaoying Lu, Maizidian, Chaoyang district. 朝阳区麦子店枣营路29号好运街. Tel: 133.21.12.36.78



    Yugongyishan:
    Ouvert tous les jours de 17h jusqu’à tard dans la nuit. Zhang Zizhong Road 3-2, West courtyard of the former site Duan Qirui Government, Dongcheng district. 东城区 张自忠路3号段祺瑞执政府旧址西院. Tel: 010.64.04.27.11



    Mix:
    Ouvert tous les jours de 20h jusqu’à tard dans la nuit. Inside Workers' Stadium north gate, Chaoyang district. 朝阳区工体北门内. Tel : 010.65.30.28.89



    Vics:
    Ouvert du dimanche au jeudi de 20h30 à 3h et les vendredis et samedis de 20h30 à 7h. Inside Workers' Stadium north gate. Chaoyang district 朝阳区工体北门. Tel: 010.65.93.62.15



    Block 8 :
    Chaoyang Park, West Gate N°8, Chaoyang district. 朝阳公园西门8号公馆里面. Tel : 010. 65.08.85.85

    Texte et photos: Edouard Beauchemin


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                                                     ***  CANADA  ***

     

    Faire de la musique électronique avec des jouets pour enfants



     

    Pero and the electric machine utilise des jouets pour enfants pour composer de la musique. Jacques Bertrand reçoit le leader du groupe, Sam Perreault, alias Pero. 
     
     
    Pero and the electric machine 
    Les membres du groupe The electric machine sont Roxanne Miller, Benoît Cantin et Mathieu Bezombe. La musique du groupe? De l’électro-rock avec une touche techno. Le groupe compose ses pièces avec des jouets pour enfants. Pero a fabriqué des instruments à partir notamment des jeux Speak & spell (Dictée magique), Atarie 2600, Commodore 64, Les animaux de la ferme et une petite voiture. 


     
    Pero ouvre les jouets et, avec un fer à souder, il soude des fils d’un point sur le circuit à un autre. Les sons des jouets sont ainsi complètement transformés, on ne les reconnaît presque plus. Ils deviennent gras, sales. « On le fait au hasard. Depuis quelques mois, je commence à développer une certaine expertise », raconte-t-il. 


     
    Sa fille de 3 ans ne voit pas souvent ses nouveaux jouets, puisque papa s’en empare assez rapidement... 


     
    Le groupe utilise aussi des instruments de musique traditionnels comme des synthétiseurs et des boîtes à rythmes. 


     
     
    La communauté de la musique avec jouets 
    Jouer de la musique avec des jouets est présentement à la mode à Montréal. Des sites Internet de circuit bending permettent la vente et l’échange d’instruments de musique. 


     
    Des vedettes comme Nine Inch Nails et Beck utilisent des jouets comme instruments de musique.


     
    DJ Mini, connue pour ses soirées du jeudi au bar Parking rue Amherst à Montréal, a exploré cette musique. Le jazzman Robert Lafond a fait plusieurs disques avec des instruments de jouets dans les années 1990 et 2000. Yann Tiersen a aussi utilisé des jouets, piano-jouet et petit xylophone pour composer des pièces.

     

    Source de l'article :  Radio Canada 


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